Leclerc prend le blâme : "C'était la bonne décision".

Charles Leclerc est d'accord avec la pénalité de cinq secondes qu'il a reçue à la fin du Grand Prix du Japon. Le Monégasque pense donc que Max Verstappen est le légitime champion du monde 2022.

C'était le chaos partout dans les dernières étapes du GP du Japon. Sergio Perez mettait encore beaucoup de pression sur Leclerc, ce qui a poussé le pilote Ferrari à faire une erreur. Leclerc a freiné dans la dernière chicane et a foncé droit devant. Leclerc a conservé sa deuxième position sur la piste, mais les commissaires ont vite jugé et ont donné une pénalité de cinq secondes au Monégasque avant même son interview.

L'erreur de Leclerc

''Oui, j'ai fait une erreur, j'ai essayé de la minimiser en essayant évidemment d'aller tout droit... Je ne savais pas que c'était le dernier tour mais la pénalité de cinq secondes était la bonne chose à faire pour être honnête" a déclaré Leclerc lors de la conférence de presse d'après course.

Leclerc va à l'encontre de son chef d'équipe avec cela. Mattia Binotto n'était pas content de la pénalité infligée à son pilote et était particulièrement agacé que la pénalité ait été donnée si rapidement, alors qu'à Singapour, les commissaires n'avaient pas préparé la pénalité pour Perez avant des heures après la course. Binotto a toutefois indiqué dès ce moment-là qu'il n'irait pas en protestation.

Le respect entre Ferrari et Red Bull Racing est trop grand pour cela, selon les mots de Leclerc. ''Ils ont fait un travail incroyable cette année. Max a été impressionnant et c'est un titre pleinement mérité. Et de notre côté, nous allons essayer de pousser les quatre dernières courses de la saison pour nous améliorer en tant qu'équipe et j'espère que nous pourrons relever un plus grand défi l'année prochaine'' a conclu le Monégasque.