Hamilton, un 'second Norris' ? 'Il perd sa crédibilité

18:25, 12 mai
0 Commentaires
Jacques Villeneuve pense que Lewis Hamilton risque de perdre sa crédibilité chez Ferrari. Le Canadien offre donc quelques conseils à l'ancien champion.
Les premiers mois de Lewis Hamilton chez Ferrari n'ont pas été bons, c'est le moins qu'on puisse dire. Le Britannique espérait concourir pour le titre mondial sous les couleurs italiennes, mais à la place, il se retrouve déprimé, observe Jacques Villeneuve.
"On entend que Lewis Hamilton n'est pas du tout heureux," dit le Canadien lors d'un entretien avec un site de paris. “Charles Leclerc monte en puissance de plus en plus. Et on l'entend dans les commentaires de Lewis, ‘Je suis désolé’. C'est comme Norris, une fois que vous commencez à faire ça, vous êtes grillé.”
"Vous perdez votre crédibilité, et les gens perdent confiance en vous. Ils pensent qu’il est là juste pour la balade à présent.”

Villeneuve regrette le manque de passion chez Hamilton

Selon Villeneuve, ce n'est pas l'image que Hamilton devrait projeter dans une équipe volatile comme Ferrari. “Ferrari est comme un volcan. Vous avez besoin de feux d'artifice. Vous avez besoin de passion, de l'étincelle pour allumer les choses. Si vous n'avez pas cette étincelle, c'est un problème chez Ferrari. Le temps est compté.”
Villeneuve pense que Hamilton découvre à ses dépens que Ferrari n'est pas Mercedes : “Chez Mercedes, il pouvait prendre son temps. Pas chez Ferrari. Il faut être là et frapper fort. La course sprint en Chine semblait être l'étincelle. Mais aucun feu n'a suivi après ça,” dit l'ancien champion de Formule 1.
Villeneuve offre à Hamilton un conseil : Ne pense pas que tu es vraiment bon. “Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne chez Ferrari. Et c'est vraiment étrange. Le point clé est de voir comment cela se passera une fois qu'ils seront tous de retour en Europe. Ils n'ont pas eu le temps de souffler.”
“C'est un programme atroce. Il semble perdu pour comprendre pourquoi les choses ne fonctionnent pas pour lui. Attendons Monaco. Alors nous verrons ce qui se passe.”
LIRE LA SUITE :