Pourquoi le calendrier de la F1 en 2026 oblige les fans à choisir entre le GP du Canada et les 500 miles d'Indianapolis

Mardi matin, le nouveau calendrier de la F1 pour 2026 a été dévoilé. On a noté que le Grand Prix du Canada a été avancé par rapport aux saisons précédentes. Normalement, le Canada était toujours en plein milieu de la saison européenne, maintenant le Canada – beaucoup plus logiquement – suit après le Grand Prix de Miami.

Cependant, il y a un problème pour le GP du Canada : la course du 24 mai 2026 se déroule à la même date que les 500 miles d'Indianapolis. En raison du fuseau horaire dans lequel les deux événements sont tenus, cela résulte en un conflit direct entre deux grands événements sportifs.

GPblog comprend, cependant, que ce n'est pas un problème annuel. Les 500 miles d'Indianapolis et le Grand Prix du Canada se heurteront une fois tous les cinq ans, du fait que les jours se décalent légèrement chaque année. En 2026, les fans de sports mécaniques devront choisir, mais dans les quatre prochaines années, cela ne sera pas nécessaire.

La nouvelle place sur le calendrier de la Formule 1 pour le Canada est beaucoup plus logique. Lors des saisons précédentes, comme en 2025, le Canada était souvent programmé entre deux courses européennes. Les équipes, les pilotes, les fans et tous les autres intervenants devaient voyager à l'autre bout du monde, alors que le cirque venait juste d'être en Amérique.

La Formule 1 et la FIA souhaitaient s'éloigner de cela, en partie à cause de leurs objectifs climatiques. Ces parties voulaient depuis longtemps que le Canada soit programmé plus tôt dans le calendrier, mais selon les initiés, cela était bloqué par l' organisation à Montréal. Maintenant, les parties sont à nouveau alignées, conduisant au déplacement du Grand Prix.

Pourquoi pas juste après le Grand Prix de Miami ? Cela semble très logique, car voyager de Miami à Montréal est plus facile que de revenir à l'usine. Cependant, deux facteurs importants entrent en jeu ici.

Premièrement, il s'agit des conditions à Montréal même. Si le Grand Prix était organisé une semaine après Miami, c'est-à-dire le week-end du 10 mai, la possibilité de neige et de froid extrême à Montréal est très élevée. La F1 ne peut pas prendre ce risque.

Outre les conditions, les ventes de billets jouent également un rôle important. Deux Grands Prix situés relativement proches l'un de l'autre et programmés successivement dans le calendrier pourraient également résulter en une baisse de la vente de billets pour l'un des deux événements. Pour accommoder les promoteurs, la date du 22 au 24 mai, trois semaines après le GP à Miami, a été choisie.