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Nicolas Hamilton raconte son agacement : Je suis plus que le frère de Lewis.

Nicolas Hamilton raconte son agacement : "Je suis plus que le frère de Lewis".

16 avril - 20:00

GPblog.com

Bien que Nicolas Hamilton affirme être le plus grand fan de Lewis Hamilton, il admet qu'il est parfois agaçant que les gens ne voient pas sa propre identité. Il insiste donc sur le fait qu'il est bien plus que le "frère de Lewis".

Nicolas Hamilton veut être plus que le "frère de Lewis"

Lewis n'est pas le seul pilote de la famille Hamilton : Nicolas est également actif en tant que pilote et participe au championnat britannique de voitures de tourisme. Le Britannique de 32 ans, atteint d'une infirmité motrice cérébrale, fait également office de conférencier motivateur. Il regrette donc d'être moins reconnu pour cela que d'être purement "le frère de".

"Je suis le fan numéro un de Lewis, c'est certain", a-t-il commencé en parlant à Sky News. "Ça peut être un peu agaçant quand tout le monde me met en relation avec lui et m'appelle 'le frère de Lewis Hamilton'. Je suis définitivement ma propre personne, j'ai ma propre identité, j'ai ma propre histoire et je n'essaie pas de rivaliser avec Lewis."

Il poursuit : "Mon rôle dans la vie est d'essayer d'utiliser ce que j'ai traversé dans ma vie pour inspirer les personnes valides et handicapées, les parents d'enfants handicapés, mais aussi les humains en général qui luttent pour un objectif quotidien parce que nous sommes nombreux à le faire. Et oui, je suis lié à Lewis, mais j'ai aussi ma propre identité."

Hamilton : "Je suis essentiellement un paralympien aux Jeux olympiques"

Nicolas compare sa situation à celle d'un paralympien concourant contre un olympien, car il court contre des pilotes qui n'ont pas besoin d'adaptations. "Je ne peux pas fléchir mes chevilles et beaucoup de pilotes de course fléchissent leurs chevilles pour accélérer et freiner. J'ai donc des modifications dans la voiture, c'est-à-dire un embrayage à main sur le volant et ensuite j'ai deux pédales au lieu de trois, donc j'ai l'accélérateur et le frein", explique-t-il.

"Et oui, je dois juste me maintenir en forme et m'entraîner pour être presque comme un conducteur valide, parce que je suis essentiellement un paralympien aux Jeux olympiques qui court contre des personnes valides", conclut Nicolas.