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Le président de la FIA : La survie du Grand Prix d'Autriche est sous pression.

Le président de la FIA : "La survie du Grand Prix d'Autriche est sous pression".

10-10-2023 15:26 Dernière mise à jour: 15:31

GPblog.com

Au Qatar, c'était à nouveau le prix : 1 200 violations des limites de la piste ont été signalées aux commissaires. C'est tellement que des pénalités de temps ont dû être distribuées à nouveau. Après le Grand Prix du Qatar, la FIA n'était pas vraiment satisfaite du nombre d'infractions et lance maintenant un appel clair : si les circuits ne se ressaisissent pas des limites de piste, ils pourraient tout simplement perdre leur place dans le calendrier de la F1.

Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, pense que les propriétaires de circuits devraient commencer à veiller à ce que les pilotes - et donc les commissaires - sachent plus clairement où se trouvent les limites de la piste. Il pense aux bacs à gravier, pour que les pilotes se mettent déjà en tête de chercher la limite absolue (et donc de ne pas la dépasser). Il pense aussi à des voies de sortie plus douces, mais Ben Sulayem fait remarquer que la FIA n'a pas les finances nécessaires pour assumer seule de tels investissements.

En résumé, la solution doit venir des organisateurs des Grands Prix où les dépassements de limites de piste ont été nombreux. Selon le président de la FIA, c'est en fait simple : Si les circuits n'empêchent pas les limites de piste-farce à l'avance, ils perdront leur place au calendrier dans le pire des cas. Ben Sulayem mentionne explicitement le Grand Prix du Qatar, mais aussi celui d'Autriche au Red Bull Ring. Lors du Grand Prix d'Autriche, il y a eu tellement d'infractions que ce n'est que plusieurs heures après l'arrivée que l'on a su clairement (et en tenant compte des pénalités encore à distribuer) quel était le résultat final de la course.

Un langage clair Ben Sulayem

S'adressant à Motorsport.com, Ben Sulayem a déclaré à propos de l'avenir des GP du Qatar et d'Autriche : "La solution consiste à améliorer la piste elle-même. Je sais que certains y sont réfractaires, mais pour vous dire la vérité, s'ils ne le font pas, il n'y a pas de course. C'est aussi simple que cela. Nous ne pouvons pas nous permettre cela."

L'un des "problèmes" pourrait être que l'Autriche et le Qatar accueillent également chaque année le MotoGP. C'est précisément pour les motos qu'ont été posées les bordures qui jouent dans le désordre des limites de piste en Formule 1. Les organisateurs devront peut-être adapter leur circuit en fonction de la série qui y courra.