Russell revient sur sa première victoire : "Lewis était constamment dans mon miroir".

George Russell a trouvé difficile de courir contre son coéquipier au Grand Prix du Brésil. Pendant la conférence de presse après coup, le tout nouveau vainqueur de la course a expliqué la pression supplémentaire que cela lui a donné pendant la deuxième moitié de la course.

Russell peut regarder sa première victoire en Formule 1 avec fierté. Par deux fois, il a été autorisé à redémarrer la course après une voiture de sécurité et les deux fois, il a réussi à s'imposer. Après que Max Verstappen et Lewis Hamilton aient perdu du terrain en début de course et qu'il ait réussi à garder Perez derrière lui, Russell n'avait pas grand-chose à craindre pendant la majeure partie de la course. Ce n'est que dans les dernières étapes qu'un autre défi redoutable s'est présenté lorsque lui et Hamilton ont eu le champ libre pour faire la course l'un contre l'autre.

"C'est vraiment délicat, c'est sûr", reconnaît Russell. "Il y a eu un moment dans la course où je regardais beaucoup mes rétroviseurs, tu sais, en voyant Lewis là-bas, mais j'ai en quelque sorte réalisé que je devais juste regarder devant moi maintenant. Et la seule façon dont je vais gagner cette course, c'est en regardant devant moi, en conduisant aussi vite que possible et en ne faisant aucune erreur. Mon ingénieur était à la radio, me donnant les écarts, probablement quatre fois par tour. Je voulais juste cette petite demi-seconde supplémentaire de tampon. Ce n'est que lorsque je suis entré dans le secteur 3 au dernier tour que j'ai su que nous l'avions."

Faire la course avec Hamilton comportait un risque

Pendant un moment, il semblait que Russell ne s'attendait pas à ce que lui et Hamilton soient autorisés à courir. Lorsqu'on lui a demandé s'il était préparé à cela, Russell a répondu : "Oui, et non. Parce que nous avons toujours dit que nous étions libres de courir. Toto et l'équipe ont mis beaucoup de foi et de confiance en Lewis et moi et nous avons évidemment eu quelques moments côte à côte tout au long de cette année. Si nous étions en course, c'était un tour de qualification à chaque tour et tu risques chaque virage. Parce qu'il fallait que les tours soient parfaits."