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Les pneus Pirelli représentent un défi de taille pour les pilotes de F1 au Qatar

Les pneus Pirelli représentent un défi de taille pour les pilotes de F1 au Qatar

04-10-2023 16:52 Dernière mise à jour: 18:33

GPblog.com

Le Grand Prix du Qatar se déroulera pour la deuxième fois de l'histoire ce week-end. Si une chose est apparue clairement lors de la première course sur le circuit international de Losail en 2021, c'est que les pneus vont avoir du fil à retordre. Le chef de Pirelli , Mario Isola, met en garde les pilotes de F1.

La deuxième naissance du GP du Qatar

En 2021, ce sont plusieurs pneus qui ont lâché. Ce sont les pneus de Valtteri Bottas qui ont rendu l'âme en premier. Le pilote Mercedes de l'époque a effectué un long relais de plus de 30 tours et a été victime d'une crevaison. Les choses ne seront pas plus faciles en 2023, selon Isola de Pirelli. L'Italien explique qu'il s'agit en quelque sorte d'une seconde naissance du GP du Qatar.

Isola : "C'est un autre nouveau départ, car les voitures sont désormais très différentes de celles que nous avons vues il y a quelques années et le circuit de Losail a été entièrement resurfacé, avec également des bordures modifiées. Sur le papier, les principales caractéristiques du circuit restent les mêmes [...], mais il est clair que les changements apportés au cours des deux dernières années font que les données recueillies lors du premier grand prix n'ont qu'une utilité relative." C'est le premier défi que mentionne Isola.

"Losail rappelle Istanbul"

Le patron de Pirelli poursuit : "En termes de sévérité, Losail est un circuit très difficile pour les pneus, similaire à Silverstone et Suzuka. Ce n'est donc pas une coïncidence si les composés choisis sont les mêmes : C1, C2 et C3. [...] La série de virages entre les virages 12 et 14 rappelle tout à fait le célèbre virage 8 d'Istanbul : l'un des virages les plus exigeants pour les pneus dans l'histoire récente de la Formule 1." Les caractéristiques du circuit rendent donc également difficile le contrôle des pneus par les pilotes et constituent le deuxième défi.

Enfin, Isola prévient : "Un autre facteur qui rend le Grand Prix du Qatar encore plus difficile pour nous, ainsi que pour les pilotes et les équipes, est le retour du format Sprint. Une seule heure d'essais libres sera disponible le vendredi pour déterminer les réglages et évaluer le comportement des pneus sur de longs trajets." Pour rendre cela encore plus problématique, la FP1 se déroulera dans la journée au moment le plus chaud et non pas en même temps que la course lorsque la température a déjà chuté.