De la dominance au doute : Red Bull perd du terrain alors que McLaren accélère

Alors que les médias internationaux étaient à quelques mètres de lui attendant, Fernando Alonso a passé des minutes à regarder l'écran affichant les résultats des qualifications. Avec une surprise évidente, l'Espagnol a vu comment Lando Norris avait relegué tout le monde en acteurs secondaires lors des qualifications sur le circuit du Red Bull Ring - un circuit qui normalement convient très bien à Max Verstappen et son équipe Red Bull Racing.

"Une seconde, c'est pas mal, oui," a dit Alonso en réponse à une question de GPblog, se référant soit à son propre temps en Q2, soit à celui de Max Verstappen en Q3. "Lando a toujours été très fort ici, tout comme McLaren."

Alonso a ensuite lancé un avertissement à tout le monde : "Je pense même que la différence sera plus grande demain [pendant la course]. En qualification, tout le monde est plus proche de McLaren, mais en termes de rythme de course et de gestion des pneus, ils seront dans une classe à part pendant la course. C'est quelque chose à attendre avec impatience," a dit Alonso.

Personne dans le paddock de la F1 n'attend autre chose qu'une victoire de McLaren dimanche. Surtout dans les conditions chaudes attendues - encore plus chaudes que ce samedi - dans lesquelles se déroule le Grand Prix, il semble que seul un pur malchance pourrait empêcher Lando Norris ou Oscar Piastri de gagner. Pas même Charles Leclerc, qui part deuxième avec sa Ferrari.

Max Verstappen ne pense certainement pas cela, après une qualification lors de laquelle rien, absolument rien, ne s'est passé comme prévu. Partant de la septième position, le Néerlandais de Red Bull Racing est coincé entre Liam Lawson et Gabriel Bortoleto. Cela raconte essentiellement l'histoire de sa journée, au sujet de laquelle Verstappen a dit que 'tout se sentait mal, chaque virage était un problème'. "Je n'avais tout simplement pas d'équilibre ; c'était soit du survirage soit du sous-virage."

Que la RB21 (encore une fois) n'ait pas impressionné était particulièrement douloureux parce qu'une mise à jour importante avait été apportée - spécifiquement un nouveau plancher. Avec des améliorations apportées à la voiture, Verstappen espérait faire un pas en avant, mais il semble que sa voiture a reculé à la place.

Mais là où Verstappen, par le passé, a explosé quelques fois contre les médias - qui se souvient encore de la Hongrie ou de l'Italie la saison dernière - il y avait résignation dans le paddock à Spielberg. Bien sûr, son équipe travaille dur pour trouver des solutions aux nombreux défis, mais il devient clair à nouveau que ce n'est pas réaliste de s'attendre à ce qu'elles soient trouvées même d'ici 2025.

Alors le titre mondial ? Verstappen a réitéré qu'il n'y pensait pas du tout. Aller de course en course, c'est sa devise. Et la prochaine, en Autriche, ce dimanche ? McLaren est susceptible de la gagner ; tout autre résultat serait une énorme surprise.