Max Verstappen a vécu un week-end difficile à Bahreïn, se qualifiant seulement 7e après avoir remporté la pole au Japon. Il évoque des problèmes persistants de freins, d'adhérence et d'équilibre, pour lesquels Red Bull n’a pas trouvé de solution malgré de nombreux essais de réglages. Max Verstappen ne mâche pas ses mots après des qualifications compliquées pour le Grand Prix de
Bahreïn. Le triple champion du monde s’élancera de la 7e place, loin de sa pole position décrochée à Suzuka une semaine plus tôt.
Des freins capricieux et une voiture imprévisible
Le Néerlandais a résumé ses difficultés au micro de GPblog :
"Tout le week-end, nous avons lutté avec les freins, la sensation, la puissance de freinage et en plus une adhérence très médiocre."
Malgré de nombreux ajustements de réglages, aucune amélioration significative n’a été constatée :
"Fondamentalement, rien n'a fonctionné. Nous n’avons pas trouvé une direction claire. Donc, un week-end difficile."
Un tour sous pression en Q1
Verstappen a aussi vécu un moment tendu en Q1 après une erreur dans le dernier virage de sa première tentative. Il a été contraint d'utiliser un train de pneus supplémentaire pour assurer sa qualification :
"Ce n’est pas ce que vous voulez faire, mais avec tous les problèmes, vous êtes obligé."
Une réalité bien différente de Suzuka
Bien qu’il ait gagné au Japon, Verstappen affirme que tout n'était pas parfait là-bas non plus. À Bahreïn, les conditions plus extrêmes ont accentué les faiblesses de la RB21 :
"Au Japon ce n'était pas parfait, mais ici, les problèmes d'équilibre sont davantage mis en lumière à cause du revêtement agressif, du vent et du manque d’adhérence."
Un constat inquiétant pour Red Bull, alors que McLaren semble en pleine forme et que la concurrence se resserre. Verstappen et son équipe devront trouver des réponses rapides s’ils veulent rester dans la course au titre.