Andrea Stella salue les progrès d’Oscar Piastri, leader du championnat 2025 avec quatre victoires en six courses. Selon le directeur de McLaren, l’Australien excelle dans la gestion des pneus, fruit d’un travail technique approfondi avec les ingénieurs, bien au-delà des seules performances de la voiture. Le début de saison 2025 d’Oscar Piastri est tout simplement impressionnant. Avec quatre victoires en six Grands Prix, l’Australien s’est hissé en tête du championnat pilotes, devant son coéquipier Lando Norris, et offre à McLaren une avance confortable au classement des constructeurs. Andrea Stella, patron de l’écurie papaye, souligne que cette réussite repose autant sur le talent pur que sur un travail méthodique et discret.
Une progression spectaculaire chez McLaren
Arrivé chez McLaren en 2023, Piastri a connu une montée en puissance rapide. En 2025, il mène le championnat avec 131 points, soit 16 unités de plus que Norris. L’équipe basée à Woking écrase pour l’instant la concurrence, cumulant 246 points contre 141 pour Mercedes.
Une maîtrise des pneus hors norme
Pour Stella, l’un des éléments clés du succès de Piastri réside dans sa gestion des pneumatiques. “Il est impossible que cette amélioration provienne simplement de la voiture”, explique-t-il. Le directeur italien insiste sur l’implication technique du pilote, qui a travaillé étroitement avec ses ingénieurs pour comprendre et optimiser son style de conduite.
Cette faculté à préserver les pneus permet à Piastri de briller dans les phases décisives des courses, où les écarts se creusent. “Ce n’est pas arrivé par hasard. Ce n’est pas seulement une question d’expérience. C’est le fruit d’un effort collectif et ciblé”, souligne Stella.
Piastri célébrant sa quatrième victoire en course de 2025 sur le podium au Grand Prix de Miami.
Un avantage technique devenu stratégique
McLaren tire un avantage stratégique de cette capacité à gérer l’usure et la température des gommes, notamment sur les longs relais. “Il existe de nombreuses façons d’user les pneus, et Oscar sait désormais comment les éviter”, conclut Stella. À 24 ans, le pilote australien prouve qu’il est déjà bien plus qu’un espoir : il est un leader.