Russell en souffrance à Miami : “Je n’avais aucune confiance”

12:27, 04 mai
Mis à jour: 17:58, 04 mai
0 Commentaires
En manque de rythme et de sensations, George Russell se contente d’une cinquième place sur la grille à Miami. Le pilote Mercedes évoque un week-end difficile et parle déjà de “limiter les dégâts” pour la course.
Trois podiums en cinq Grands Prix, une quatrième place au championnat avec 78 points… Russell avait lancé sa saison 2025 sur des bases solides. Mercedes occupait même la deuxième place du classement constructeurs derrière McLaren.
Mais à Miami, tout s’est compliqué. Jamais à l’aise sur le tracé américain, le Britannique de 27 ans n’a pu faire mieux qu’un modeste P5 en qualifications, sa pire performance de la saison, deux places derrière son coéquipier Kimi Antonelli.

“Je ne pouvais pas piloter à mon potentiel”

Dans le paddock, Russell n’a pas cherché d’excuses. “J’ai vraiment eu du mal aujourd’hui, pour être honnête”, a-t-il confié à GPblog et d’autres médias. “Le week-end ne fonctionne pas pour moi. Les qualifications étaient ma force cette année, mais ici, rien ne fonctionne.”
Le sentiment de frustration est fort, malgré un résultat loin d’être catastrophique : “Je ne me sentais pas bien sur la piste, je n’avais pas confiance en moi, et je savais que je n’allais nulle part. La P5, c’est un bon résultat, tout bien considéré.”
Russell a pris la P4 dans la course sprint mais n'a pas pu s'améliorer lors des qualifications pour le Grand Prix de dimanche.
Russell a pris la P4 dans la course sprint mais n'a pas pu s'améliorer lors des qualifications pour le Grand Prix de dimanche.

Antonelli brille, Russell doute

Pendant que Russell peinait, Antonelli brillait. Poleman du sprint, troisième sur la grille du Grand Prix, l’Italien a confirmé ses progrès. Russell, lui, reconnaît que la comparaison est lourde : “Kimi a été dedans dès le premier tour du week-end. Il a été exceptionnellement rapide.”
Le problème viendrait-il des réglages ? Pas selon lui : “Non, je pense que c’est dans la conduite.”

Des pneus sensibles et un style à réajuster

“Ce sont les pneus et la façon dont vous conduisez. Ça place les gommes dans une fenêtre différente”, explique Russell, conscient que ce qu’il maîtrisait parfaitement jusque-là ne fonctionne pas ici.
“Ce qui a marché sur les cinq premières courses ne marche pas à Miami. Et dans un week-end sprint, quand vous commencez mal, c’est dur de remonter la pente”, a-t-il conclu.