Verstappen admet que les réglages de la RB21 restent imprévisibles, mais salue le rôle clé de son ingénieur Gianpiero Lambiase, dont la stratégie post-crash de Norris a permis à Red Bull de viser juste en Q3 à Djeddah. La séance de qualifications suivait son cours classique jusqu’à ce que
Lando Norris perde le contrôle de sa McLaren dans le premier secteur de Q3. Le choc contre le mur a provoqué un drapeau rouge, obligeant tous les pilotes à revoir leur stratégie.
Verstappen : "C'était aléatoire"
Pour
Max Verstappen, la réussite de Red Bull à Djeddah n’était pas garantie. La RB21, toujours capricieuse dans sa mise au point, a demandé de nombreuses tentatives de réglages au fil du week-end.
"Nous avons essayé beaucoup de directions de réglage à nouveau ce week-end", explique-t-il.
"Et je pense que nous avons choisi la bonne direction pour entrer en qualifications."
Le Néerlandais confie que le comportement imprévisible de la voiture reste un sujet d’analyse en interne :
"Ça a vraiment été un peu plus aléatoire que ce que nous aurions aimé."
Lambiase, le coup de maître stratégique
Mais la clé de la pole s’est jouée au bon moment, et surtout grâce à un bon réflexe du mur des stands. Verstappen révèle que son ingénieur de course Gianpiero Lambiase a pris une décision décisive après le crash de Norris.
"Je n’étais pas sûr de ce qu’il fallait faire. GP a dit : ‘On met du carburant pour deux tours. Tu fais un premier run avec le pneu usé, puis tu rentres pour mettre un neuf.’"
Ce pari, malgré un léger surpoids en essence sur le premier tour, a permis à Verstappen de maximiser l’adhérence au bon moment.
"C’était clairement la bonne chose à faire, au moins pour ce que je ressentais avec la voiture."