La vitesse de Ferrari dépendante 'des situations' au milieu des complications des réglementations de la F1

14:26, 14 mai
Mis à jour: 15:02, 15 mai
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Charles Leclerc pointe la gestion des pneus comme facteur clé de l’inconstance de Ferrari. À Djeddah, la Scuderia brillait ; à Miami, elle luttait. Le Monégasque met aussi en lumière la difficulté croissante à évoluer dans l’air sale, soulignant l’importance stratégique de l’air libre.
La saison 2025 de Ferrari se résume, pour l’instant, à une alternance de pics et de creux, symptomatiques d’une monoplace encore instable dans sa fenêtre de performance. Troisième à Djeddah, luttant contre une Williams à Miami, Charles Leclerc offre un début d’explication à cette irrégularité : la sensibilité de la SF-25 à la dégradation des pneus.
« Cela dépend vraiment de la situation et de l’usure des pneus », confiait Leclerc à Miami, lors d'interviews dont à GPBlog. « À Djeddah, nous avons réussi à contrôler la dégradation, ce qui m’a permis d’attaquer plus longtemps ». C’est sur ce terrain que Ferrari perd ou gagne, au même titre que Red Bull cette saison : sans une température favorable ou une gestion thermique maîtrisée, les performances s’effondrent.
leclerc jeddah overtake
Charles Leclerc dépasse George Russell à l'extérieur du virage 1 à Djeddah

L’obsession de l’air libre

Mais Leclerc va plus loin en pointant un effet secondaire du règlement technique en vigueur : l’importance accrue de l’air propre. « Ces voitures sont très difficiles à piloter dans l’air sale, plus encore que les saisons précédentes. » Un phénomène connu, mais qui semble s’intensifier en 2025. Résultat : suivre une autre voiture devient un handicap stratégique majeur.
Dès lors, Ferrari tente souvent de sortir des trains DRS et de créer des écarts, quitte à sacrifier une position en piste pour capitaliser sur un undercut ou un relais libre. « Trouver de l’air libre devient un levier crucial. C’est dans ces moments-là qu’on peut maximiser notre rythme et se replacer. »

Un défi à domicile

À la veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne, la Scuderia est quatrième du championnat constructeur, loin derrière McLaren. Pourtant, les attentes sont grandes pour ce premier rendez-vous italien de la saison. Frederic Vasseur a promis que Ferrari donnerait les moyens à Leclerc et Hamilton de briller à domicile. Reste à savoir si les pneus, la météo et le trafic joueront enfin en faveur des Rouges.
La SF-25 possède-t-elle réellement le potentiel de victoire ? Ou n’est-elle que performante dans une niche de conditions ? Réponse attendue à Imola.
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