Wolff est jaloux des progrès réalisés par les équipes concurrentes : "Ils font des pas, nous sommes lents".

Toto Wolff a blâmé les pneus pour les difficultés rencontrées par Mercedes à Miami. George Russell et Lewis Hamilton ont même essayé les pneus médiums lors de la troisième séance de qualification, mais ils n'ont pas pu battre McLaren ou Ferrari. Les frustrations ne cessent de croître dans le garage Mercedes.

Pourquoi Mercedes a-t-elle eu du mal à Miami ?

Hamilton a été vu en train de glisser sur le circuit pendant les qualifications alors qu'il luttait pour l'adhérence. Mercedes a souvent décrit la voiture comme se comportant comme une "diva" au cours des deux dernières années. Les mises à jour se succèdent, dont une ce week-end à Miami, mais la voiture n'est toujours pas au niveau. Cette fois-ci cependant, Wolff ne blâme pas directement la voiture.

"Hamilton fait un tour qui est à un dixième de tous les autres en Q3. Et puis lors de la manche suivante, rien ne fonctionne. C'est la science que nous ne comprenons pas en ce moment avec les pneus. Ce n'est pas une excuse, mais tout le monde le comprend mieux", a déclaré Wolff à la branche allemande de Sky Sports.

"Si vous avez une voiture vraiment rapide, [les petites erreurs] sont perdues. Si un dixième de seconde fait la différence entre ce qui est respectable et ce qui ne l'est pas, alors bien sûr, cela aggrave tout."

En 2023, McLaren a fait un grand pas en avant, et Ferrari est apparemment assez proche de Red Bull sur un seul tour. Le patron de Mercedes, Wolff, voit cela et se demande pourquoi il n'en est pas de même pour Mercedes.

"Les autres font toujours ces pas en avant et pour nous, c'est incroyablement lent et insatisfaisant. On s'arrache les cheveux. Il faut juste l'admettre et c'est ennuyeux que nous retombions toujours dans des situations où le même problème se reproduit. Pas d'explications, pas d'excuses. Ce n'est tout simplement pas assez bien. Nous allons continuer à nous développer et nous espérons être sur la bonne voie comme McLaren l'a fait l'année dernière", a conclu Wolff.