Alonso sur la compréhension du chaos des pénalités en Autriche : "Tout le monde l'a remarqué".

Ce n'est qu'après le Grand Prix d'Autriche qu'Aston Martin a su que les projecteurs étaient braqués sur eux. L'équipe de Fernando Alonso a été la première cause qui a finalement passablement ébranlé les résultats. Le grand gagnant ? Aston Martin, qui a vu ses deux pilotes gagner une place.

Aston Martin semblait être la seule équipe en Autriche à y prêter attention. C'est Andy Stevenson, de l'équipe anglaise, qui, d'une part, a vu de nombreux pilotes sortir des lignes blanches, mais a aussi noté que relativement peu de pénalités ont été distribuées. Le directeur sportif d'Aston Martin semblait être le seul à l'avoir vu, bien qu'Alonso conteste ce dernier point.

Tout le monde l'a vu

"Je pense que tout le monde l'a remarqué parce que j'ai revu la course à la télévision, au moins sur la chaîne espagnole, et ils commentaient que vous savez, tous les un ou deux tours, il y avait deux ou trois pilotes qui supprimaient des tours, donc plus de 100 tours supprimés. Donc si tu as effacé des tours parce que le système a détecté que tu étais hors piste, c'est très simple d'appliquer les pénalités. Ce n'était donc pas contre un pilote ou une équipe, c'était juste, si la direction de course et la FIA supprimaient tant de tours, d'où cela venait, et c'était très simple", a déclaré Alonso à Sky Sports.

En raison d'une pénalité, le pilote Ferrari Carlos Sainz s 'est retrouvé derrière Fernando Alonso. Charles Leclerc, le coéquipier de Sainz, est même monté sur le podium. Le Monégasque a ainsi éclipsé Alonso, qui a été un invité presque régulier sur le podium cette saison. L'Autriche a peut-être été le premier signe que Ferrari a dépassé Aston Martin.

"Voyonsvoir", a déclaré Alonso à ce sujet. "Je pense que ce sera une course intéressante hors piste aussi, d'un circuit à l'autre, peut-être que les forces peuvent changer un peu. Ferrari était un peu plus rapide en Autriche. McLaren était plus rapide en Autriche, mais ici, à Silverstone, nous essayons de retrouver cette compétitivité."