Max Verstappen critique le manque d'action après le Grand Prix de Monaco, comparant la course dans la Principauté à une partie de 'Mario Kart'.
Le pilote néerlandais a mené la danse monégasque pendant longtemps, mais le pilote de Red Bull Racing, n'a pas pu faire de manœuvres dans les rues de Monte-Carlo. Il a terminé en dehors du trio de tête, après son deuxième arrêt aux stands obligatoire.
Max Verstappen, après s'être qualifié 5e samedi à Monaco, s'est tout de même installé P4 sur la grille de départ à 15h. Il a profité d'une pénalité affligée à Hamilton pour partie de la deuxième ligne.
Verstappen compare le Grand Prix de Monaco à "Mario Kart"
La stratégie obligatoire de deux arrêts imposée par la FIA pour améliorer le spectacle a reçu peu de soutien du quadruple champion du monde :"De toute façon, on ne peut pas courir ici, donc ça ne change rien. Un arrêt, dix arrêts. Ouais, tu fais juste… Je veux dire, même à la fin, j'étais en tête, mais mes pneus étaient complètement usés, et tu ne peux toujours pas dépasser. Je pense qu'aujourd'hui, avec une voiture de F1, tu peux juste dépasser une voiture de Formule 2 ici," a déclaré le jeune homme de 27 ans à Sky Sports.
Sur la tentative de la Formule 1 et de la FIA de rendre les courses à Monaco plus intéressantes, Verstappen reste sceptique : "Je veux dire, je comprends, mais je ne pense pas que ça ait fonctionné."
Quand on lui demande ce qui pourrait réellement fonctionner, il répond sarcastiquement : "Je ne sais pas. Mais alors, franchement, on faisait presque du Mario Kart, et puis il aurait fallu installer des trucs sur la voiture. Peut-être que vous pourriez lancer des bananes. Je ne sais pas, une surface glissante ou quelque chose !"
Verstappen admet que tout ce qu'il pouvait faire était de garder sa position et d'attendre une éventuelle voiture de sécurité ou un drapeau rouge :"J'avais un grand écart derrière, donc comme je l'ai dit, je pense que j'aurais pu faire quatre arrêts et rester quand même à la même position. Mais c'est Monaco. Les qualifications sont super importantes."
"Normalement, quand rien de mauvais n'arrive, bien sûr, tu ne progresses pas vraiment, et si tu fais juste des arrêts aux stands normaux, alors tu gardes ta position, et c'est exactement ce qui s'est passé aujourd'hui. Je ne pense pas que nous avions le rythme de toute façon pour lutter contre les gars devant, parce que chaque fois que j'essayais de rester avec eux, mes pneus s'usaient un peu trop et s'écaillaient un peu trop. Mais ouais, avant, c'était définitivement le maximum que nous pouvions faire," a conclu le Néerlandais.