Le Monégasque a sauvé les meubles en Q3 après une matinée cauchemardesque, mais il tire la sonnette d’alarme : la Ferrari SF-25 ne suit plus le rythme. Charles Leclerc a vécu un samedi frustrant à Miami. Parti à la faute sous la pluie lors du tour de mise en grille du Sprint, il a vu sa journée commencer de la pire des manières. Mais grâce à un travail express de ses mécaniciens, il est parvenu à reprendre la piste pour les qualifications.
En Q3, il s’est hissé jusqu’à la cinquième ligne, en P8, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton échouait en Q2. Malgré cet effort, le constat est sans appel : “En qualification, nous ne sommes tout simplement pas assez rapides”, lâche Leclerc.
Des réglages modifiés à l’aveugle
Pour tenter de retrouver de la performance, Ferrari a procédé à plusieurs ajustements. Leclerc reste incertain quant à leur impact réel :
“J’ai dû changer massivement la voiture, les outils, tout, pour retrouver un équilibre que j’aimais. On doit analyser, quelque chose était étrange aujourd’hui.”
Il ajoute : “Nous avons aussi modifié des réglages après le crash du Sprint. Peut-être que cela a eu un effet plus grand que prévu, ou alors quelque chose ne va pas. On va tout regarder ce soir.”
Le difficile samedi de Leclerc à Miami souligne ses difficultés, avec seulement 47 points obtenus lors des cinq premières courses, tandis que Ferrari est en P4 dans le classement des constructeurs, telles sont leurs problèmes
Des limites claires, malgré un tour “satisfaisant”
Le plus frustrant pour Leclerc reste le sentiment d’avoir fait un bon tour… sans que cela se traduise au classement.
“J’étais content de mon tour, mais ça nous place seulement en P8. Les deux Williams sont devant. C’est clair, cette piste met en évidence nos faiblesses, notamment dans les virages lents.”
Le constat du pilote Ferrari est implacable : “Je pense que ce weekend, c’est encore plus frustrant parce que j’ai le sentiment qu’on tire le maximum de la voiture. Le souci, c’est que ce maximum n’est tout simplement pas suffisant.”