Helmut Marko répond aux rumeurs de départ en admettant que Verstappen 'écrase' ses coéquipiers chez Red Bull

Face aux questions sur l'avenir de Marko en raison de son âge, beaucoup se demandent s'il continuera à apparaître sur le circuit après cette saison. Dans une conversation avec Kleine Zeitung, il a abordé ces rumeurs.

Les spéculations sur le départ de Helmut Marko de Red Bull Racing continuent de grandir. L'année dernière, Verstappen est intervenu publiquement pour empêcher un départ forcé, exprimant un fort soutien pour l'Autrichien. Néanmoins, l'avenir de Marko reste incertain, et il a même mentionné Sebastian Vettel comme un successeur potentiel.

Marko a également été interrogé sur le fait que ce pourrait être son dernier Grand Prix d'Autriche. Il a détourné l'attention de lui-même avec cette réponse : "Mon contrat court jusqu'à fin 2026. À ce moment, l'accent est principalement mis sur la mise en place de l'équipe sur la bonne voie pour gagner."

L'octogénaire a continué, louant Verstappen tout en critiquant ceux qui l'ont affronté dans le second siège : "Beaucoup dépend de la technologie, même si nous avons eu un revers avec nos arrêts aux stands. Mais c'était compréhensible; les derniers arrêts se sont bien passés et notre stratégie était de nouveau bonne. Tout doit être à 100 pour cent pour avoir une chance contre McLaren.

"Mais ce n'est pas facile, car nous n'avons pratiquement qu'un seul pilote. Et peu importe qui vous choisissez : depuis 2016, depuis que Max est dans la voiture, tout deuxième pilote a tôt ou tard abandonné, échoué ou été écrasé par Max."

Bien que Marko n'ait pas directement abordé la possibilité de son départ, il a parlé de Sebastian Vettel comme d'un successeur potentiel :"Nous n'avons pas discuté de la position, mais il suit tout de près. La question de savoir s'il me succédera est également l'une des questions. Disons-le ainsi : beaucoup de gens veulent la reprendre.

"Et les deux actionnaires, Mark Mateschitz et Chalerm Yoovidhya, sont impliqués et ont leurs idées. Parfois, l'un ne veut pas ce que l'autre fait. Ce n'est pas facile non plus."