Stella décrypte la victoire de McLaren : “L’ingénierie a fait la différence”

1:59, 05 mai
Mis à jour: 18:04, 05 mai
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Andrea Stella explique la domination de McLaren à Miami par la qualité de l’ingénierie de la MCL39. Grâce à une gestion exceptionnelle des pneus et un système de refroidissement performant, la monoplace britannique a excellé dans des conditions extrêmes, concrétisant un avantage stratégique maîtrisé.
La démonstration de force signée McLaren à Miami n’a surpris personne dans le paddock, mais elle n’est en rien le fruit du hasard. Andrea Stella, directeur de l’écurie, a livré son analyse lucide sur les éléments techniques qui ont permis un tel écart face à la concurrence.

Maîtrise des pneus : un art devenu science chez McLaren

“Lorsque les conditions sont difficiles pour les pneus, notamment en cas de surchauffe, notre voiture parvient à les maintenir dans une très bonne fenêtre”, explique Stella. Pour lui, cette douceur de la MCL39 avec les gommes Pirelli est le résultat d’une approche globale. “Nous avons étudié de manière holistique toutes les caractéristiques influençant le comportement des pneus.”
Une gestion d’autant plus impressionnante que la chaleur écrasante de Miami aurait pu mettre en difficulté nombre de concurrents. McLaren, elle, a brillé. Stella parle même d’un “art obscur” que ses ingénieurs semblent désormais avoir dompté.

Refroidissement intelligent : un avantage invisible mais décisif

Autre point crucial selon Stella : le système de refroidissement. “Quand il fait chaud, notre voiture fonctionne très bien grâce à une excellente disposition du système de refroidissement”, détaille-t-il. La MCL39 peut ainsi garder une aérodynamique fermée sans sacrifier la température de fonctionnement, un luxe que peu d’écuries peuvent s’offrir.

L’excellence technique comme moteur de la réussite

Pour le patron de McLaren, cette victoire n’est pas simplement un bon week-end : c’est la confirmation que l’écurie britannique a atteint un niveau d’ingénierie capable de faire basculer les courses. Dans une F1 où les marges sont infimes, McLaren a trouvé le moyen de transformer son savoir-faire en domination.