La F1 s'intéresse plus aux circuits urbains : "Mon opinion ne change rien"

Après un Grand Prix sur un circuit traditionnel (Barcelone), la Formule 1 retournera sur un circuit de rue le week-end prochain. En effet, lorsqu'il n'y a pas de course sur celui-ci, le circuit Gilles Villeneuve est ouvert à la circulation. Des Grands Prix dans les rues de Singapour et de Las Vegas suivront plus tard dans la saison.

Bien qu'une course de Formule 1 ait eu lieu à Montréal en 1978, la piste est officiellement un circuit de rue. Il n'est pas comparable à, disons, Monaco ou Singapour, où les dépassements sont pratiquement impossibles. Certains pensent que ces courses sur des circuits de rue dominent peu à peu le calendrier, tandis que d'autres n'en ont jamais assez. Valtteri Bottas est un peu entre les deux.

'Préférer les circuits de la vieille école'

"Je pense que c'est encore bien, mais s'il y en avait de plus en plus, alors...", dit Bottas dans une conversation avec GPblog et d'autres. Puis il poursuit :"Je préfère les circuits de la vieille école, comme par exemple, Suzuka ! C'est mon circuit préféré. Je préfère donc les circuits plus traditionnels. Tout simplement parce que la joie que vous ressentez en conduisant, les sensations et le rythme sont très différents. C'est mon opinion, et je ne pense pas que cela fera une différence", a déclaré Bottas, sachant que l'organisation de la F1 tient à ce que les courses se déroulent sur des circuits en ville.

La semaine dernière, la Formule 1 s'est donc déroulée à Barcelone, mais il est question de déplacer le Grand Prix d'Espagne à Madrid. En effet, il s'agirait alors d'un circuit de rue. "J'aime la course ici. Ce n'est probablement pas le circuit le plus facile à dépasser, mais c'est une belle course traditionnelle avec une bonne ambiance. La piste est agréable à conduire, je pense qu'elle l'est encore plus avec le nouveau tracé. Mais en même temps, s'ils trouvent quelque chose de mieux à Madrid, alors oui, bien sûr. Mais ce n'est pas comme si nous avions notre mot à dire sur les choses, alors nous allons là où la F1 va et nous courons là-bas."