Frijns pense que les manifestations sur les circuits sont tristes

Le départ de la course de Formule E à Berlin a été perturbé par les manifestants de Last Generation. Les pilotes ont réagi avec consternation à la situation dangereuse qui s'est ensuivie et n'ont guère éprouvé de sympathie pour les activistes climatiques.

Pourquoi la Formule E en particulier ?

L'activiste a escaladé les barrières de sécurité juste avant le départ de la course à l'ancien aéroport allemand de Tempelhof et est resté sur la grille. Les activistes ont été évacués de la piste par les forces de sécurité et la course a finalement commencé avec un retard de six minutes seulement. Les pilotes ont été choqués par les événements.

Le Néerlandais Robin Frijns, qui était en pole position, a regardé le spectacle dans ses rétroviseurs. E-formel.de cite le pilote : "Je pense que c'est triste. Je n'ai jamais compris ces gens. Nous essayons en fait d'aider le climat et de montrer que les véhicules électriques sont meilleurs pour la planète. Et puis ils viennent ici et font quelque chose comme ça".

Les manifestants doivent aussi penser à leur propre sécurité

Son collègue et rival Lucas di Grassi ne comprend pas non plus les manifestants : "Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un commissaire avec un drapeau jaune, mais la personne a sauté la barrière et s'est retrouvée juste devant ma voiture. Je me suis dit : 'C'est quoi ce bordel'. À l'avenir, ils devraient aller manifester dans un musée ou ailleurs. Surtout pour leur propre sécurité. Je pense que j'ai tout vu en Formule E maintenant".

Antonio Felix da Costa, de Porsche, a dit plus ou moins la même chose que Frijns, soulignant que "nous nous battons en fait pour le même objectif. Nous sommes de loin la branche la plus durable et la plus écologique du sport automobile [...] Je ne comprends pas. J'espère que tout le monde va bien.