Horner surpris par l'interdiction soudaine de la FIA : "C'est un moment emblématique"

Christian Horner a réagi avec surprise à l'application soudaine par la FIA d'une règle remarquable : à partir du Grand Prix d'Australie, les équipes de Formule 1 ne seront plus autorisées à escalader les barrières pour célébrer une victoire. Le patron de l'écurie Red Bull Racing regrette qu'un "moment emblématique" du sport disparaisse ainsi.

Horner surpris par la décision de la FIA

L'annonce a suscité une tempête de critiques de la part de l'instance dirigeante et Horner n'est pas non plus satisfait de la décision. " J'ai été surpris que ce soit un problème, pour être honnête avec vous, mais je pense que tout ce qui a trait à la sécurité doit être pris très au sérieux", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse à Melbourne.

Toutefois, le Britannique de 49 ans est particulièrement attristé par le fait que les écuries de F1 ne pourront pas célébrer leurs victoires comme à l'accoutumée. "C'est un moment assez emblématique quand vous voyez une voiture de Grand Prix terminer un Grand Prix et son équipe célébrer sur une barrière, et tant que c'est fait d'une manière sûre... je n'ai personnellement jamais vu de problème à ce sujet", a-t-il poursuivi.

"Je pense que cela fait partie des Grands Prix et nous l'avons fait 94 fois en tant que Red Bull Racing, et pas une seule fois nous n'avons eu de blessure ou de problème, mais vous savez, si ce sont les règles, ce sont les règles", conclut le patron de Red Bull.

Krack ne peut rien promettre

Le patron de l'écurie Aston Martin, Mike Krack, n'est pas non plus satisfait de cette mesure. Il affirme qu'il respectera les règles de sécurité, mais n'exclut pas complètement la possibilité que "quelqu'un escalade la barrière" si Fernando Alonso parvient à remporter sa 33e victoire. " Fernando ne paiera certainement pas l'amende si l'équipe saute sur les barrières", a déclaré le Luxembourgeois de 51 ans.

"Je pense que c'est quelque chose que nous devons respecter s'il s'agit d'une directive de sécurité pure, et si c'est la règle, alors nous la respecterons et si quelqu'un ne le fait pas, alors nous paierons l'amende", ajoute-t-il. Cependant, il pense que les chances que cela se produise à l'Albert Park sont minces : "Je pense qu'il sera difficile d'escalader les clôtures car il n'y en a pas. Ce n'est que du verre", a déclaré Krack.