"Michael aurait été un très bon patron"

L'accident de ski de Michael Schumacher ayant eu lieu il y a exactement 10 ans ce mois-ci, les amis, les membres de la famille et les collègues se sont beaucoup penchés sur la carrière et la vie du septuple champion du monde ces derniers temps. Timo Glock a lui aussi des souvenirs particuliers de Schumacher, dont l'état de santé exact est inconnu depuis une décennie.

Probablement peu de gens savent que Schumacher n'était pas seulement un pilote automobile de haut niveau, l'Allemand était aussi un joueur d'échecs passionné."J'ai passé pas mal de temps avec lui à faire du vélo et quand il est revenu chez Mercedes, et que je conduisais pour Virgin et Marussia, nous avons beaucoup joué aux échecs", a déclaré Glock à BettingSites.co.uk. "Je n'avais jamais joué aux échecs de ma vie et il m'a appris à jouer. Nous avons joué des parties interminables pendant les vols."

Glock rit lorsqu'il repense à ces parties d'échecs : "J'aimais beaucoup quand je me mettais en position de le battre parce qu'il détestait perdre. À une époque, j'ai eu un bon débit aux échecs et j'ai eu cette période autour du GP de Singapour où j'ai gagné presque tous les matchs. C'était assez drôle."

Schumacher aurait-il quitté la Formule 1 ?

Michael Schumacher a quitté la Formule 1 après la saison 2006, mais est revenu en 2010. Avec Mercedes, l'Allemand n'a plus connu les mêmes succès qu'auparavant avec Ferrari et Benetton, mais il s'est tout de même amusé dans ce sport. Un an après sa deuxième retraite, il y a eu le dramatique accident, dont Schumacher ne s'est jamais complètement remis.

Personne ne saura donc ce que l'avenir lui aurait réservé si ce drame n'était pas arrivé à Schumacher. Par exemple, l'aurait-on encore beaucoup vu dans le paddock de la F1? "Il aurait toujours été présent dans le paddock de la F1, mais je ne sais pas s'il aurait été commentateur", répond Glock.

"Il n'aurait pas été l'expert de la F1 devant les caméras. Oui, il aurait fait des interviews mais je pense qu'il aurait travaillé pour le sport pour lequel il vivait. Telle aurait été sa position s'il avait décidé de rester dans le paddock. Peut-être pas dans la première partie de sa retraite (un directeur d'équipe), peut-être plus tard. Mais il aurait certainement été une bonne personne à ce poste parce qu'il sait exactement ce dont ce sport a besoin."