Le temps en soufflerie ne va pas compenser l'avantage de Red Bull.

Laurent Mekies, directeur adjoint de l'équipe et directeur de course de Ferrari, pense que la pénalité imposée à Red Bull Racing est beaucoup trop clémente. Le Français juge que la pénalité n'est pas suffisante pour compenser l'avantage acquis.

Après une longue période de rumeurs et de spéculations, la FIA et Red Bull Racing sont finalement parvenus à un accord lors du Grand Prix du Mexique concernant la violation du plafond budgétaire de 2021. Bien que Red Bull insiste toujours sur le fait que l'équipe n'aurait enfreint aucune règle, les deux parties ont convenu d'une amende de sept millions d'euros et de 10 % de temps d'essai en moins dans la soufflerie pour l'année prochaine.

Deux millions leur donnent deux dixièmes par tour'.

Red Bull était environ 2,2 millions d'euros au-dessus de la limite, bien qu'une grande partie de ce montant soit une déduction fiscale mal documentée. Selon Mekies, ce montant a donné un avantage excessif à Red Bull, bien plus que ce qui est compensé par cette pénalité.

"Deux millions, c'est un montant important en termes de performance, équivalent à deux dixièmes par tour", a déclaré Mekies en réponse à la pénalité. "Je ne comprends pas comment les dix pour cent de temps d'essai en moins peuvent compenser cet avantage gagné. Le budget non dépensé pour l'aérodynamique sera toujours utilisé ailleurs..."

L'ingénieur de Ferrari n'est pas le seul à critiquer la pénalité. Toto Wolff a qualifié le montant de trop faible, et Zak Brown espère que la FIA réprimera plus sévèrement les infractions similaires à l'avenir. Christian Horner, lui, a qualifié la pénalité de lourde "draconienne".