La saison de Formule 1 s'avère difficile pour Red Bull. Si un faible espoir subsiste sous la forme d'un prochain lot de mises à niveau, Helmut Marko reste réaliste, fixant une échéance pour l'amélioration. La grande question reste : Max Verstappen peut-il encore se battre pour le titre ? Le Néerlandais est actuellement 69 points derrière le leader du championnat, Oscar Piastri, avec son coéquipier de McLaren, Lando Norris, juste derrière. Malgré différentes voix déclarant déjà la saison de Red Bull perdue, Helmut Marko reste optimiste. L'ancien conseiller pense qu'il y a encore une chance de redresser la situation, bien que le temps soit compté.
"Il reste encore 332 points à gagner, ce qui est plutôt beaucoup. Nous espérons que les mises à jour que nous apporterons à Spa et à Budapest auront un impact," a-t-il dit à OE24.
Parmi les courses figurent également des week-ends de sprint, qui réduisent le temps d'entraînement, quelque chose que
Helmut Marko croit être crucial pour Red Bull.
Selon lui, cela peut aller dans les deux sens : une préparation limitée peut révéler des faiblesses dans la configuration de la voiture, mais elle peut aussi niveler le terrain si l'équipe fait les choses correctement dès le début.
"D'une part, il y a plus de points à distribuer, mais d'autre part, nous manquons deux pratiques. Nous ne pouvons pas nous permettre un vendredi désastreux. Tout doit fonctionner correctement dès le début."
Verstappen peut-il faire quelque chose contre McLaren?
L'écart de 69 points, avec encore plusieurs courses à disputer, n'est pas insurmontable. Cependant, McLaren a actuellement le dessus, tandis que Red Bull continue de lutter avec des problèmes récurrents. Lorsqu'on lui a demandé quelles étaient les chances de Verstappen à Spa-Francorchamps et s'il pouvait prendre le combat aux McLaren, Helmut Marko a dû donner des nouvelles décevantes.
Le média mentionné ci-dessus suppose que si Verstappen ne peut pas battre McLaren à Spa, le championnat est définitivement terminé. La réponse courte mais dure de Marko : "C'est en effet l'expectative."