Le patron de F2 en colère contre le système de pénalités : " Il y a manifestement quelque chose qui ne va pas ".

Le PDG de la Formule 2, Bruno Michel, a critiqué la façon dont les pénalités sont distribuées en Formule 2. S'adressant à FormulaScout.com Michel a déclaré que le non-respect des limites de la piste, en particulier, est puni beaucoup trop sévèrement.

Le pilote AlphaTauri Pierre Gasly s'est beaucoup plaint cette saison du nombre de points de pénalité qu'il a reçus pour ce qu'il considère comme des infractions relativement mineures. Si, en Formule 1, on n'en est jamais arrivé au point où une personne a reçu suffisamment de points de pénalité pour être exclue d'une course, c'est différent en Formule 2 : rien que cette année, deux pilotes ont été suspendus d'une course en partie à cause du grand nombre de points de pénalité qu'ils ont reçus pour avoir dépassé les limites de la piste.

Olli Caldwell de Campos Racing a reçu sept points de pénalité pour avoir dépassé les limites de la piste lors de la première course de l'année. Amaury Cordeel de Van Amersfoort Racing a reçu cinq points de pénalité pour la même infraction lors du Grand Prix d'Imola. Par conséquent, les deux pilotes ont rapidement atteint la limite de 12 points de pénalité et ont été exclus pour une course. Au total, 33 points de pénalité ont été distribués en Formule 2 cette année rien que pour les limites de piste. Cela en fait la catégorie la plus pénalisée cette saison, au-dessus du fait de provoquer une collision.

Illogique selon le patron

Selon le patron de la Formule 2, c'est trop. "Les limites de piste sont très importantes, mais d'un autre côté, avoir une interdiction de course à cause des limites de piste est un peu trop dur", explique Michel. "Les limites de piste sont bien sûr quelque chose qui doit être examiné, et il n'y a aucun doute là-dessus. Mais nous avons eu des situations où je pense qu'en dehors des limites de piste, un pilote a reçu six points de pénalité sur la même course ou quelque chose comme ça. Et évidemment, il y a quelque chose qui ne va pas avec ça. C'est quelque chose que nous devons aborder avec la FIA, car ce sont eux les régulateurs, pour voir si cela peut être appliqué avec bon sens."